Léonarda
Je ne voulais pas en parler, considérant qu’il s’agissait d’un simple fait divers. Un père qui refuse de travailler, une mère qui ne parle pas français, une gamine qui ne va à l’école que la moitié du temps, tout ce monde qui n’est pas français reconduit à la frontière, il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Je sors de ma réserve car ce matin, à la radio, un gamin de 18 ans, s’est permis d’appeler les étudiants à descendre dans la rue. C’est un cas particulier et il y en a de bien plus graves, comme celui de mon fils, handicapé à vie, pour lequel on n’a pas fait de manifestation ni brulé de voitures ou cassé des vitrines.
Ce gamin doit savoir qu’il y a toujours des éléments perturbateurs qui profitent de l’occasion pour se livrer à des actes de violence. Les paysans bretons le savent, qui ont eu du mal à se rendre maîtres de la situation. Dans le cas de Léonarda, ce n’est pas justifié.
Ce gamin (j’insiste) exige qu’une loi soit faite pour empêcher l’expulsion d’étudiants…et de leur famille, même si ceux-ci n’assistent qu’à la moitié des cours ! Il prétend que les droits de l’homme préconisent l’instruction pour tous. Nous allons donc être obligés de recevoir en France la moitié des habitants de la terre.
Je plains les jeunes, surtout les filles dans certains pays, qui n’ont pas accès à l’instruction. On peut certainement les aider sans les laisser envahir la France. Je pense à tous ces livres et fournitures scolaires qu’on détruit tous les ans chez nous pour un changement de mode ou un caprice de professeur !
Ce jeune espère peut-être avoir le même avenir que Daniel Cohn-Bendit et Harlem Désir qui après avoir semé la pagaille ont maintenant une place enviable.
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