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11 juin 2015

Vincent Lambert

Je me posais la question de savoir si à mon tour, je devais en parler.

Mais je me sens directement concernée en clamant bien haut que je ne veux pas d’acharnement thérapeutique.

Il faudrait pouvoir définir exactement la définition de ce terme. Je ne voudrais pas servir de cobaye en testant toutes sortes de choses, médicaments, piqures, interventions qui ne pourraient que me faire souffrir pour me prolonger de quelques semaines ou de quelques jours. Sur le forum, les avis sont partagés quoique cette affaire devrait rester privée. J’ai relevé un commentaire plein de bon sens avec lequel je suis entièrement d’accord :

« Je comprends la maman et l'épouse et ne les juge pas.
Ce monsieur aurait il réellement souhaité se trouver ainsi sur un lit d'hôpital pendant de si nombreuses années.
Stopper l'acharnement thérapeutique, oui, sauf que dans ce cas, il n'a pas de traitement spécifique ni ne respirateur artificiel.
Pour le "laisser partir" il faut cesser de l'hydrater et de le nourrir...
Est ce réellement une fin digne que de mourir de faim et de soif ?
Une euthanasie serait certainement plus humaine. »

Lorsque j’évoquais ce cas avec mes enfants il y a quelques mois, j’étais horrifiée à l’idée que la seule solution était de le laisser mourir de faim et de soif. Si j’étais sa maman, je ne le permettrais pas. Quant à sa femme, on peut comprendre qu’elle ait d’excellentes raisons, mais elle ferait mieux de demander le divorce. Mais en a-t-elle le droit ?

Et combien de temps faut-il pour mourir ainsi?

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Commentaires
C
Vaste sujet... et avis difficiles. Dans ce cas il y a beaucoup de "médiations" because l'avis des deux familles opposées. Perso je serai pour confier cet homme à celle qui l'a enfanté. . ou à sa femme ... avec aide médicale à domicile.Je ne suis pas sûre que les deux camps tiendraient sur la longueur. Par contre, des euthanasie je suis persuadée qu'il y en a non-déclarées - La morphine est augmentée - (médecin de famille) je suis pour ... mais contre la non alimentation et déshydratation. <br /> <br /> Voilà, c'est pietre commentaire. Amitiée
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L
Il manque des lits de soins palliatifs. Mais un ancien responsable et créateur de ce service dans son hôpital déplorait avoir deux véritables adversaires autour de lui. L'administration qui ne pense qu'en administration là où il faut surtout de l'humain. Et les habitudes. Il avait régulièrement des lits de libres parce que ses collègues chefs de service ne lui envoyaient pas les malades en fin de vie. Ma mère ne s'est pas réveillée après une intervention chirurgicale mais elle vivait ou survivait. Deux de mes frères étaient pour que la médecine fasse tout ce qui était en son pouvoir pour la maintenir en vie. Moi et mon autre frère d'avis contraire sachant combien elle ne l'aurait pas voulu. Elle a répondu pour nous en partant d'elle même. Mais c'est à chaque fois, je pense, une déchirure pour la famille.
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