Gaspillage alimentaire

On nous parle en ce moment du gaspillage alimentaire, en mettant comme toujours cet état de chose sous la responsabilité des particuliers.

J’ai beaucoup gaspillé cette année…pendant mon séjour à l’hôpital. On nous donne des portions énormes, et de plus ce n’est pas bon.
Je sais qu’il y a de gros mangeurs mais il devrait être facile de préparer des portions supplémentaires pour ceux-là.
C’est la même chose au restaurant. Je n’y vais plus car j’ai horreur de laisser dans mon assiette de la nourriture …que j’ai payée ! Je vais dans les selfs où je prends une entrée consistante et un dessert. Cela me fait mal au cœur de voir tout ce qui reste sur les tables.

J’ai eu cette année une grande quantité de raisin. J’en ai proposé autour de moi mais personne ne vient en chercher.

Pour ma part, je ne suis pas responsable du gaspillage. A part les os, les nerfs et le gras, je ne jette rien. Les restes sont congelés ou servis au repas suivant. Les épluchures vont sur le compost.

Ségolène Royal nous avait fait tout un discours il y a quelques années, en expliquant que les gens avaient tellement de mal à joindre les deux bouts qu’ils étaient obligés de manger le soir les restes de midi ou même de « recuisiner » ce qui reste dans les assiettes (évidemment si on les remplit trop).            

Canal décharge traite aujourd'hui de ce sujet:

http://canaldecharge.canalblog.com/archives/2014/10/16/30775392.html

Comments

[Mikael3300]

Il est assez ironique de parler de gaspillage alimentaire ; et d'y consacrer une journée de prise de conscience ; la veille de la Journée mondiale du refus de la misère http://mon-url.com/rlg4f4b/

Ça s'emboite bien je trouve... Surtout qu'une bonne partie de la misère résulte du gaspillage comme le montre le papier que je mets en lien

[boucheaoreille77]

Merci Mimi de ta visite. J'espère que tu vas BIEN !

Je pense que c'est de la responsabilité de tous et la première est celle de la clairvoyance car notre société de consommation incite à gaspiller car c'est le nerf de sa guerre.

La rupture de transmission à tous les niveaux, mais surtout culturel, rend les gens paresseux mentalement et physiquement et le système est assis sur ce renoncement. Il trouve des solutions à tout, même pour manger, voire digérer à votre place. En reprenant notre autonomie, on peut enfin redéfinir, non seulement nos vrais besoins, mais surtout nos vrais désirs existentiels. Ensuite, tout coule de source...